A l’arrivée, notre guide nous attendait pour nous emmener d’abord devant le portail de la cathédrale où les chiffres 3 (la Trinité) et 4 (les points cardinaux), qui, multipliés, donnent le chiffre 12, jouent un grand rôle. Tout est compris dans le chiffre 12. C’est pourquoi il y a 12 portes comme il y a12 apôtres. 

Cette symbolique se retrouve dans les décors et l’iconographie. 

La cathédrale, gallo-romaine, puis mérovingienne, puis carolingienne (avec une crypte), est finalement reconstruite par l’évêque Fulbert en 1020, dans un style roman. Après quelques incendies, dont celui de 1194, elle renaît de ses cendres, dans un style gothique flamboyant, mais qui a su garder une partie de l’héritage roman subsistant.

Elle est entrée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1972.

Elle compte aujourd’hui 176 vitraux des 12ème et 13ème siècles pour la plupart, et 9 portails sculptés datant du Moyen-Âge. 

Comme toutes les cathédrales de l’époque médiévale, elle porte le vocable de «Notre-Dame».

La cathédrale constitue un véritable parcours catéchistique, par l’énorme surface de  ses vitraux,  l’iconographie à l’intérieur de l’édifice et son célèbre statuaire. 

Un vitrail « bleu de Chartres » représente la Vierge : Notre-Dame de la Belle Verrière probablement le plus célèbre de la cathédrale, glorifié par Claudel.

La cathédrale possède une relique: le voile de Marie, venu du Moyen-Orient, au 1er siècle après Jésus-Christ.

Nous nous sommes rassemblés pour la messe célébrée par le P. Plainecassagne !

chutes des verres utilisés pour la fabrication des vitraux